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Pédagogie

Journée du droit au collège : «Je ne savais pas que la justice touchait tant de choses»

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Pour la septième année consécutive, les avocats délaissent la robe le temps d’une journée pour sensibiliser les élèves au droit. A Paris, Julie Couturier, présidente du Conseil national des barreaux, a discuté harcèlement scolaire et discrimination.
Entre deux bâillements, les sixièmes du collège Stéphane-Mallarmé ont parlé harcèlement, discrimination et laïcité à l'occasion de la journée du droit. (Johner Images/Getty Images)
publié le 4 octobre 2024 à 19h00

Voilà deux heures que la vingtaine d’élèves de 6e 5 planche sur le sujet. Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ? «C’est quand on embête quelqu’un plusieurs fois. Avec des insultes, du racket.» «Ça peut provoquer des choses graves. Des gens ne mangent plus, ne parlent plus, s’isolent, sont tristes, veulent se suicider.» «Certains prennent même de la drogue et se font encore plus de mal.» Loin d’être impressionnés par la présence de Julie Couturier, présidente du Conseil national des barreaux, et des journalistes, les préadolescents du collège Stéphane-Mallarmé, dans le XVIIe arrondissement de Paris, ont égrené histoires personnelles et questionnements internes à l’occasion de la journée du droit. Pour la septième édition, orientée vers les notions de harcèlement scolaire et de discrimination, 600 avocats ont été déployés ce vendredi 4 octobre – anniversaire de la Constitution de 1958 – dans