«Je suis le meurtrier parfait pour l’instant, n’oublie pas que j’ai commis le crime parfait. Si tu as besoin de conseils…» Ainsi parlait Cédric Jubillar à sa sœur, six mois après que sa femme Delphine se fut mystérieusement évanouie dans une froide nuit hivernale sur les hauteurs d’Albi (Tarn), selon une écoute policière révélée la semaine dernière. Un «délire» parmi d’autres, a minimisé la frangine auprès des enquêteurs, désormais habitués au prétendu «humour noir» du déconcertant trentenaire qui, dans le même temps, n’a cessé de hurler son innocence. Placé à l’isolement dans une prison toulousaine depuis juin, alors que le corps de l’infirmière n’a toujours pas été retrouvé après un an de recherches acharnées, le mari au cœur des investigations continue de réclamer sa remise en liberté, sa dernière demande remontant au 7 décembre.
Jubillar, un génie du mal hitchcockien destiné aux annales judiciaires ? Ce type qui ouvre aux gendarmes à l’aube, emmitouflé dans une combi-pyjama de panda mouchetée de taches graisseuses, entre deux parties de jeu vi