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La gauche se mobilise pour la Maison des femmes de l’hôpital Bichat dans le nord de Paris

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La candidate du Nouveau Front populaire Léa Balage El Mariky a visité mercredi 19 juin la structure venant en aide aux femmes victimes de violences. Et en a profité pour s’élever contre le projet de fusion avec l’hôpital Beaujon, qui acterait la fermeture de 300 lits.
Léa Balage El Mariki, alors candidate de la Nupes, à Paris le 19 juin 2022. (Agnès Dherbeys/MYOP)
par Jeanne Voiturier
publié le 20 juin 2024 à 17h08

Mercredi 19 juin, la candidate écologiste investie par le Nouveau Front populaire dans la troisième circonscription de Paris, Léa Balage El Mariky, s’est rendue à l’hôpital Bichat, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, pour visiter la Maison des femmes et discuter avec le personnel hospitalier de l’établissement. La rencontre portait sur l’accompagnement spécifique des femmes victimes de violences lors de leur parcours de soins. La candidate a renouvelé son engagement sur cette thématique : «Tout le monde n’est pas forcément violenté, mais tout le monde connaît une personne qui a été victime de violences. Il faut développer l’aide juridique, en ouvrant des voies pour que les femmes aient accès à leurs droits.»

La Maison des femmes compte cinq encadrantes pour s’occuper des femmes victimes de violences. La structure ne dispose pas de possibilité d’hébergement, mais fait appel à des associations pour mettre en place un système d’accueil. Cependant, le dispositif manque de moyens. Sabrina Combert, infirmière de la Maison des femmes, explique que «la limite de places est inférieure au nombre de demandes. On essaye de tout faire pour donner une place [aux femmes qui en ont besoin] mais ce n’est pas garanti.»

Un accueil du public menacé

La question de la fermeture de l’hôpital Bichat a aussi été abordée. La structure se trouve au cœur du projet de centre hospitalo-universitaire