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Egalité femmes-hommes

La métropole de Lyon instaure le congé menstruel pour ses agentes

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A compter de ce dimanche 1er octobre, la collectivité dirigée depuis 2020 par les écologistes alliés à la gauche propose à ses agentes deux nouvelles autorisations spéciales d’absence, en cas de «congé menstruel» et d’«arrêt naturel de grossesse».
Cette absence nécessitera la présentation d’un certificat médical émanant d’un gynécologue ou d’un médecin traitant, afin d’attester d’une pathologie provoquant des règles douloureuses, telle l’endométriose. (Amandine Kulhmann/Libération)
par Maïté Darnault, correspondante à Lyon
publié le 1er octobre 2023 à 15h23

«Briser le tabou» des règles, abolir la «barrière du silence» qui entoure les fausses couches : c’est la volonté affichée par la métropole de Lyon, qui espère contribuer à l’avènement d’un dispositif national sur ces deux pans de la santé des femmes. A compter de ce dimanche 1er octobre, la collectivité, dirigée depuis 2020 par les écologistes alliés à la gauche, propose à ses agentes deux nouvelles autorisations spéciales d’absence, en cas de «congé menstruel» et d’«arrêt naturel de grossesse». Selon Zemorda Khelifi, vice-présidente de la métropole déléguée aux ressources humaines, il s’agit d’«être un employeur responsable» en permettant ces «avancées sociales» : «C’est un projet qui va dans le sens de l’amélioration de l’égalité femmes-hommes et d’une meilleure conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle», explique l’élue.

En Espagne, le congé menstruel a été légalisé au début de l’année. En France, il a fait l’objet au printemps de plusieurs propositions de loi, déposées au Sénat et à l’Assemblée nationale par les socialistes et les écologistes. Toutes ont été retoquées. A Lyon, cette possibilité sera offerte à près de 4 300 femmes, soit la moitié des effectifs de la collectivité, ainsi qu’aux hom