«Briser le tabou» des règles, abolir la «barrière du silence» qui entoure les fausses couches : c’est la volonté affichée par la métropole de Lyon, qui espère contribuer à l’avènement d’un dispositif national sur ces deux pans de la santé des femmes. A compter de ce dimanche 1er octobre, la collectivité, dirigée depuis 2020 par les écologistes alliés à la gauche, propose à ses agentes deux nouvelles autorisations spéciales d’absence, en cas de «congé menstruel» et d’«arrêt naturel de grossesse». Selon Zemorda Khelifi, vice-présidente de la métropole déléguée aux ressources humaines, il s’agit d’«être un employeur responsable» en permettant ces «avancées sociales» : «C’est un projet qui va dans le sens de l’amélioration de l’égalité femmes-hommes et d’une meilleure conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle», explique l’élue.
En Espagne, le congé menstruel a été légalisé au début de l’année. En France, il a fait l’objet au printemps de plusieurs propositions de loi, déposées au Sénat et à l’Assemblée nationale par les socialistes et les écologistes. Toutes ont été retoquées. A Lyon, cette possibilité sera offerte à près de 4 300 femmes, soit la moitié des effectifs de la collectivité, ainsi qu’aux hom