Dans le sillage de l’annonce du cancer de Kate Middleton par elle-même, vendredi 22 mars, les méchants ont été immédiatement tout trouvés : les médias britanniques, qui ont rivalisé de spéculations, de photos et de vidéos volées pendant l’absence publique de la princesse de Galles. Parmi les rumeurs, on peut citer celles-ci : William et Kate Middleton seraient en train de divorcer – pour cause de liaison du futur roi avec une marquise, Rose Hanbury ; Kate Middleton aurait sombré dans la dépression après une fausse couche ; Kate Middleton se cacherait après une opération de chirurgie esthétique ratée, Kate Middleton serait dans le coma voire morte… Le phénomène a carrément donné lieu au néologisme «Katespiracy». Alors, dès la vidéo vérité de Kate Middleton, l’élan général de compassion s’est accompagné d’une condamnation tout aussi massive des procédés médiatiques : les tabloïds sont définitivement une bande de charognards dégueulasses, aux méthodes inchangées alors que leurs dégâts sont notoires, qui ont culminé avec la mort de Lady Di en 1997 sous le pont de l’Alma. Et les réseaux sociaux démultiplient leur toxicité.
Mea culpa
C’est à la fois vrai mais aussi bien pratique, c’est désigner un bouc émissaire qui sert de paravent à une curiosité maladive planétaire. Si les rapports des Britann