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Reportage

«Le danger est là chaque jour» : sur la côte Atlantique, vigilance maximale face aux baïnes

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Le risque maximal a été décrété jusqu’à la fin du week-end sur les plages de Nouvelle-Aquitaine face à ces courants, traîtres, qui peuvent entraîner un nageur vers le large.
Sur la plage du Gressier au Porge, en Gironde, la zone de baignade autorisée est surveillée par un sauveteur et un CRS, en cette journée d'alerte aux baïnes, le 6 août 2025. (Marion Parent/ Divergence pour Libération)
par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux et photo Maron Parent
publié le 7 août 2025 à 17h42

Perché sur une chaise haute au bord de l’eau, un sauveteur fait de grands signes en attrapant son mégaphone : «Attention, on ne s’éloigne pas, restez entre les drapeaux, il y a du courant aujourd’hui !» Ce mercredi 6 août, la journée s’annonce chaude sur la plage du Gressier, au Porge, dans le Sud-Médoc. En fin de matinée, l’eau est déjà à 20 degrés. Locaux et touristes affluent pour poser leurs serviettes sur le sable et se mêler aux surfeurs dans l’océan Atlantique. Quelques minutes plus tôt, comme chaque jour en période estivale, la plage a été sécurisée à grand renfort de plots de signalisation et de drapeaux pour délimiter la zone de baignade. Le risque maximal a été décrété le 6 août jusqu’à la fin de de week-end pour les courants de baïne («petit bain» en patois landais) sur le littoral. «Ces alertes ne sont pas rares l’été. Elles permettent de sensibiliser le public en lui demandant de redoubler de vigilance. Même si j’estime que le danger est là chaque jour», glisse un sauveteur en pointant les inscriptions sur les panneaux d’alerte installés à l’entrée du site.

Pour les néophytes, la baïne peut resse