«C’est fou, on en oublie qu’il y a match ce soir. Vous me rappelez qu’il y a une Coupe du monde !» Sorti imprudemment d’une poche, un téléphone vient d’afficher la nouvelle du but d’Adrien Rabiot contre l’Australie mardi soir. Encore tout surpris d’avoir réussi à chasser de son esprit le premier match de l’équipe de France au Qatar, Thomas Signollet se remet à sa tâche : floquer un écusson sur les maillots des 18 équipes de «five» (foot à cinq) qui s’affronteront tout au long du Mondial, au tiers-lieu de la Cité fertile de Pantin, en Seine-Saint-Denis.
Avec les Ateliers FC, du nom de son école de design, il participe au tournoi «We Love This Game». Le footballeur amateur dégaine son invention sous le hangar où, déjà, joueurs et joueuses s’échauffent. «Un fer à repasser, attaché à un serre-joint, une armature en fer», et le tour est joué : les participants de cette contre-Coupe, organisée par le club parisien Olympe, «thermocollent» leur insigne avant de repartir sur le terrain improvisé, encadré de barrières de fer é