Le référendum d’initiative partagée (RIP) pour l’hôpital public est sur la rampe de lancement. Mercredi, c’est muni du premier sésame requis par la Constitution pour enclencher la procédure que Bernard Jomier, sénateur PS de Paris, et Mathieu Lafaurie, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis et président de l’Association «Notre hôpital, c’est vous» à l’origine du RIP, ont franchi le sas d’entrée du Conseil constitutionnel. Aux «sages» de la rue de Montpensier, les deux hommes ont remis solennellement la preuve que 20 % des parlementaires soutiennent l’initiative. Et même davantage : il leur fallait réunir les signatures manuscrites d’au moins 185 députés et sénateurs, ils en ont déposé 198 ce mercredi. Si les socialistes en ont fourni près de la moitié, «la quasi-totalité des sensibilités politiques sont représentées, de LR à LFI», se félicite le docteur Lafaurie, tout à son espoir que s’engage un «grand débat citoyen pour construire l’hôpital de demain» avec pour fil conducteur la volonté de «garantir l’égalité d’accès à des soins de qualité» : nombre suffisant de soignants, redéfinition de la quantité de lits en
Mobilisation
Le référendum à la rescousse de l’hôpital ?
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Les promoteurs du RIP sur l'égalité d'accès aux soins sont loin d’être au bout de leur peine. A compter de ce mercredi, le Conseil constitutionnel a un mois pour valider les paraphes et, surtout, attester de la recevabilité du texte de loi. (Benoit Tessier/Reuters)
par Nathalie Raulin
publié le 7 juillet 2021 à 18h53
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