Entre foncier inaccessible et coûts de construction élevés, les territoires ultramarins font face à une grave crise du logement. Pour tenter d’y répondre, le Parlement vient d’adopter une loi qui prévoit l’encadrement des loyers.

Les loyers, très élevés au regard du revenu médian, mettent en difficulté les Guadeloupéens, pris en étau entre les nombreuses locations saisonnières et les primes de vie chère des fonctionnaires qui participent à creuser les inégalités.

Alors que le prix de l’immobilier explose dans les grandes villes, citoyens, architectes et élus cherchent dans les campagnes et les bourgs à maintenir ou créer des logements accessibles et plus écologiques.

Rénovations de bâtiments, retours de commerces, centre médical neuf… Le village du Puy-de-Dôme s’est lancé en 2014 dans une mue express pour redynamiser son centre.

Le projet ambitionne de réhabiliter trois grands corps de bâtiments du XIXᵉ siècle en un tiers-lieu, un ensemble d’habitations et des espaces partagés. Une feuille de route qui pourrait faire école.

Dans certaines communes de Bretagne, le manque de logements abordables en bon état favorise le maintien de biens insalubres, et ce sont les maires qui proposent des solutions.

Jean-Viard, sociologue, analyse la France comme un espace social où se dégagent peu à peu des nouvelles manières d’habiter hors des métropoles.

Dans le bourg de la ville des Hautes-Alpes, où de nombreux logements sont inhabités ou abandonnés, les habitants, élus et architectes, s’efforcent de montrer tout le charme des maisons anciennes.

L’habitat rural doit redevenir ce lieu de vie et d’avenir afin de répondre à la quête de sens et à l’envie de nature des nouvelles générations.

Marie Breuillé étudie à l’Inrae les mobilités résidentielles hors des grandes villes. Elle fait le point sur les ruralités d’aujourd’hui.

Dans ce village de la Côte-d’Azur, la mairie étudie la possibilité de loger les agriculteurs dans de grandes propriétés sous-occupées.

Pour la ministre chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, «la ruralité est devenue un espace désirable, synonyme de sobriété et de solidarité».

Dans la ville vosgienne, un réel décalage s’observe entre les investissements de la municipalité dans un nouvel Ehpad et le bien-être des seniors, préférant souvent rester chez eux.

Le manque d’une politique structurée et d’envergure locale paralyse l’habitat rural de tout processus de revitalisation. Par Solène Gaudin, enseignante-chercheuse en géographie.

Cette procédure administrative est généralement réalisée par de petits artisans locaux et garantit un prix abordable et un délai d’achèvement rapide pour les particuliers qui se lancent dans ce projet.

Le fort potentiel rural est connu des maires, mais n’est pas encore identifié par les opérateurs ni par l’Etat, qui priorisent l’urbain dans leur stratégie respective d’aménagement du territoire.

Entre le mal-logement et un nombre croissant de logements inoccupés en milieu rural, il est temps de réinvestir l’existant.

Pour Maider Olivier, de la Fondation pour le logement des défavorisés, en suspendant l’aide sur les rénovations d’ampleur, le gouvernement «privilégie les intérêts de la filière du bâtiment».

Après le tollé déclenché par la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique, le ministère du Logement a fait savoir ce lundi 16 juin que le guichet des travaux de petite ampleur, les «monogestes», ne serait pas concerné.

La coopérative charentaise Investir ensemble s’active cette semaine pour rénover un immeuble de 450m2, classé G, en quatorze studios classés A, d’ici samedi matin. Soit cinq jours de travaux.

Le dispositif d’aide à la rénovation énergétique, encore accessible jusqu’à la fin du mois de juin, va bien être suspendu plus de deux mois cet été, le temps d’identifier les dossiers frauduleux.

Avec le triplement des logements rénovés en début d’année grâce à ses subventions, l’Etat semblait dépassé. Victime de son succès, le dispositif d’aides à la rénovation énergétique est suspendu, annonce ce mercredi 4 juin Bercy.

Un «meeting unitaire» a eu lieu ce mardi 27 mai à Paris. Les organisateurs ont notamment réclamé l’annulation des OQTF visant une vingtaine de mineurs isolés.

Dans le cadre de la réhabilitation d’une résidence sociale du XIIIe arrondissement de Paris, habitants et bailleur se sont réunis pour créer un lieu d’accueil destiné à rompre l’isolement, qui aggrave la perte d’autonomie.

L’entreprise californienne annonce ce mardi 13 mai une diversification majeure de son offre. Sur son application, il sera désormais possible de commander un repas ou un massage, que l’on soit en voyage dans une location, ou à son domicile.

Une cinquantaine de personnes s’est réunie mardi 6 mai devant la cité scolaire Jacques-Decour à Paris pour demander aux institutions d’apporter des réponses aux lycéens, aussi mineurs isolés, sans domiciles.

A Bezannes, dans la Marne, un bailleur social construit un bâtiment de deux étages et douze logements grâce à un robot géant installé au-dessus du chantier. Un procédé qui se développe, et permet notamment de réduire les délais.

Le ministère du Logement fait état ce mardi 29 avril d’une forte hausse dans le nombre de logements énergivores rénovés au premier trimestre 2025.

Aux Fourgs, alors que des transfrontaliers sont installés depuis un an sur un parking municipal, la mairie a décidé de construire une plateforme d’accueil. Ce qui n’est pas sans générer des critiques chez les habitants.

Le groupe Stéphane Plaza France a annoncé jeudi 17 avril que les agences immobilières du réseau franchisé pourront choisir de changer de nom pour une nouvelle marque que le groupe va lancer début mai, appelée «Sixième Avenue».

Vendue par les entreprises comme une nouvelle forme d’habitat innovant, la forme hybride entre logement et hôtellerie s’implante dans les grandes villes.

L’association a utilisé l’application de géolocalisation pour indiquer les lieux où des personnes en situation de grande précarité ont été déplacées de force. Après une première salve de censure par Google, le collectif poursuit son action.

D’après les informations du «Canard enchaîné» et de l’AFP, Elisabeth Borne, ex-directrice de l’urbanisme de la ville de Paris, a été entendue pour apporter «son éclairage» dans l’enquête entourant l’exploitation de la tour Triangle.

A la veille de la fin de la trêve hivernale, l’association pointe les graves conséquences sociales des expulsions locatives, démultipliées par l’inflation et les politiques répressives comme la loi anti-squat de 2023.

Le député macroniste Stéphane Vojetta, rapporteur d’un texte déposé par l’ex-ministre du Logement Guillaume Kasbarian, a annoncé ce lundi 31 mars le retirer de l’ordre du jour, moins de deux heures avant le début de l’examen à l’Assemblée.

L’architecture et l’urbanisme intensifient leurs pratiques, en lien plus étroit avec les territoires et ceux qui les occupent. Une approche «relocalisée» qui fait bouger la fabrique de l’habitat.

Dans le quartier de Brazza, la ville a demandé aux promoteurs et architectes de proposer, à des prix attractifs, de grands volumes inachevés que les acquéreurs s’approprieraient et finiraient eux-mêmes.

Près du bassin d’Arcachon, l’engagement des acteurs locaux a permis d’expérimenter l’emploi de l’argile dans la construction de logements. Le pari a fait émerger une filière de production, qui cherche désormais à grandir.

La réhabilitation de ce lieu populaire s’est faite en conservant les rénovations des habitants. Sceptiques au début du chantier, les locataires ont finalement gagné en surface et ont vu leurs factures d’énergie s’alléger.

En Haute-Garonne, un collectif de seniors a acquis en coopérative une vaste maison pour y passer ses vieux jours loin de tout Ehpad. Mais aussi organiser des saisons culturelles riches qui profitent au village.