Après le vœu de Bayrou d’«interdire et empêcher la reconstruction des bidonvilles», le directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, Manuel Domergue, revient sur l’échec des politiques répressives pour lutter contre l’habitat informel.

Artisan du collectif Plus sans ascenseurs, Fouad Ben Ahmed a lancé une société d’«assistance à mobilité verticale» pour ne plus laisser sur le carreau les personnes à mobilité réduite dont la maison devient «une prison» en cas de panne.

La taxe sur les équipements et la pose des modèles de chaudières à gaz de très haute performance énergétique (THPE) va augmenter dès la semaine prochaine, a confirmé le ministère de la Transition écologique à «Ouest-France» jeudi soir.

Photographe indépendant dans l’archipel de l’océan Indien, avec qui «Libération» collabore régulièrement, David Lemor raconte son quotidien «épuisant» de journaliste et d’habitant lui-même sinistré.

L’ex-socialiste, proche de Manuel Valls et de François Rebsamen, est nommée ministre déléguée à la Ville, et la centriste conserve son portefeuille. La politique de la Ville, en quête d’un nouveau souffle, retrouve un ministère.

Depuis dix jours, les dons aux associations et fondations affluent de la part de particuliers et de collectivités. La Fondation de France annonce à «Libération» avoir déjà reçu plus de 20 millions d’euros.

La consultation internationale vise à améliorer le cadre de vie des habitants de dix territoires pilotes en les associant à des architectes, urbanistes et paysagistes. Une politique de la ville à horizon 2030 pensée comme un laboratoire.

La commune de la banlieue bordelaise entend se baser sur le bâti existant et le milieu où il se trouve pour repenser et réhabiliter le quartier paupérisé de Saige. Le dossier a été soumis à un appel à projets de l’Etat.

Alors qu’un bailleur social a confié un bâtiment à la municipalité lyonnaise pour héberger 160 mineurs non accompagnés, l’édile écologiste déplore l’absence de volonté politique au sommet de l’Etat dans la lutte contre le sans-abrisme.

Ce geste inédit du bailleur social Axentia va permettre de mettre à l’abri durant une année des jeunes qui campent au square du Béguin, en proie au froid et aux intempéries.

Trois jours après le passage du cyclone, les Mahorais s’inquiètent du manque d’eau, de nourriture et d’électricité. Le président du conseil départemental dit craindre une «crise sanitaire» et une «famine».

En proie au froid et à la honte, plus de 2 000 enfants vivent dehors en France. A Rennes, comme dans de nombreuses grandes villes en France, un collectif de parents d’élèves met à l’abri ces familles dans des écoles de la ville.

A l’issue d’une cellule interministérielle de crise à l’Elysée ce lundi 16 décembre au soir, l’envoi de personnels humanitaires en renforts à Mayotte a été annoncé, tout comme la venue prochaine du président de la République.

Pris au piège d’un vide juridique, les membres du Collectif des jeunes du parc de Belleville se sont installés dans l’établissement culturel depuis le 10 décembre.

Six ans après l’effondrement qui a fait six morts, le parquet a requis ce jeudi 12 décembre des peines assez sévères contre les accusés, particulièrement l’ancien adjoint au maire et les propriétaires des appartements.

Dans une évaluation publiée ce lundi 9 décembre, un observatoire, le Consortium des bureaux en France, a révélé que des millions de mètres carrés de locaux destinés aux usages professionnels sont inoccupés sur tout le territoire.

Une affiche de la mairie de Paris fait grincer les dents de certains bailleurs, alors qu’elle ne rappelle que la loi, ce qui paraît d’utilité publique au vu des prix des logements pratiqués dans la capitale.

Depuis deux ans, les Mahorais vivent au rythme des coupures d’eau. Malgré une saison des pluies généreuse, les restrictions n’ont jamais été levées et devraient perdurer au moins jusqu’en 2026.

Dans le quartier populaire de l’Alma, les travaux d’un vaste programme de rénovation urbaine, porté par la municipalité et largement contesté, ont commencé. Mais ses opposants n’entendent pas désarmer.

Selon un rapport publié ce jeudi 5 décembre par l’Observatoire de surveillance des expulsions collectives de lieux de vie informels, plus de 100 000 personnes ont été expulsées entre novembre 2023 et fin octobre 2024.

Après rénovation, les habitations du parc social de la capitale ont diminué leur consommation d’énergie de 34% en moyenne, annonce une étude publiée par l’ Atelier parisien d’urbanisme ce jeudi 5 décembre.

Interrogé lundi 2 décembre par le tribunal correctionnel de Marseille, l’expert Richard Carta, jugé aux côtés de quinze autres prévenus, s’est défendu d’avoir effectué une visite baclée quelques jours avant le drame.

Forte d’une nouvelle loi adoptée le 7 novembre, la municipalité espère débusquer plus de loueurs hors la loi sur les plateformes de location de meublés touristiques et demander des amendes plus lourdes.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie s’est déclaré dans un gîte à thème Harry Potter, où logeait une famille en week-end. Une enquête a été ouverte, qui devrait déterminer si ce logement, non déclaré en mairie, était aux normes.

Les élus de la capitale s’apprêtent à adopter ce mercredi 20 novembre le nouveau PLU, qui révolutionne les règles d’aménagement en imposant des objectifs très ambitieux en matière environnementale et sociale.

La Fondation Abbé-Pierre organise ce lundi 18 novembre, au théâtre de l’Atelier à Paris, une cérémonie parodique récompensant les pires dispositifs anti-SDF. Manière de démontrer par l’humour l’absurde de la situation.

L’entreprise américaine de location de courte durée a annoncé ce lundi 18 novembre le lancement d’un portail permettant aux mairies d’accéder à ses données. Ce qui est en fait une obligation légale.

Une affiche au logo du bailleur social Paris Habitat, largement relayée sur X, laisse entendre que le chauffage des appartements sera enclenché le 20 décembre. L’office public dénonce un faux.

L’Agence nationale du logement conseille de se renseigner auprès des conseillers France Rénov’afin d’être accompagné sur les travaux de rénovation à faire tout en évitant les arnaques.

A l’heure où l’antiparlementarisme progresse, l’adoption jeudi 7 novembre de la loi régulant les meublés de tourisme de type Airbnb, à l’initiative d’un député socialiste, montre que non seulement la loi peut encore changer la vie des gens.

Six ans après l’effondrement de deux immeubles à Marseille, le procès s’est ouvert jeudi 7 novembre. Les 87 parties civiles, mais aussi nombre de Marseillais mobilisés, attendent des réponses.

Le texte transpartisan, réclamé par des élus locaux impuissants face à la déferlante des locations de meublés touristiques, a été adopté ce jeudi 7 novembre par l’Assemblée nationale.

Six ans après l’effondrement de trois immeubles dans le centre-ville, qui ont provoqué la mort de huit personnes, la ville a changé de majorité municipale et engagé un combat bien plus vigoureux contre l’habitat indigne.

Trois personnes touchées de près par le drame du 5 novembre 2018 racontent à «Libé» leur peine et leurs espoirs en amont du procès qui s’ouvre jeudi 7 novembre à Marseille.

Après les révélations de violences sexuelles qui visent son fondateur, l’association de lutte contre le mal-logement a annoncé lancer sa nouvelle campagne de sensibilisation. Mais a aussi fait part d'une démarche légale pour changer de nom.

Le drame du 5 novembre 2018 est avant tout la conséquence d’alertes restées lettres mortes et d’inaction à tous les étages. Marseille attend désormais que soient établies les responsabilités pénales et morales de la catastrophe.

A partir du jeudi 7 novembre et jusqu’au 16 novembre au moins, seize personnes physiques et morales sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Marseille pour répondre de ce drame qui a fait huit morts.

Tous les 5 novembre à 9h07, une foule se rassemble dans ce quartier populaire du centre-ville, en mémoire des huit victimes de l’effondrement de deux immeubles, en 2018. Le procès s’ouvre jeudi.

Six ans après la mort de huit personnes dans cette rue du quartier de Noailles, les lieux se métamorphosent peu à peu, entre gentrification d’un côté et sentiment d’abandon de l’autre.

Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce dimanche 3 novembre, à quelques jours du procès de la catastrophe qui a coûté la vie à huit habitants il y a près de six ans.