Pas un chat dans le sous-sol de la résidence Hélianthe. Personne non plus sur le toit de la tour Gascogne. C’est aux heures calmes et creuses que les nouveaux gardes patrouillent dans les immeubles du quartier des Moulins, à l’ouest de Nice (Alpes-Maritimes). Depuis mi-mai, seize agents de sécurité privée et deux chiens malinois surveillent 45 immeubles pour le compte de trois bailleurs sociaux. Ils visitent les halls et parcourent les cages d’escalier, ils montent sur les toits et fouillent les caves. Cette «Gaïda» (garde en niçois) promet «plus de sécurité dans vos résidences». Nice, qui compte déjà 550 policiers municipaux soit 1 pour 620 habitants, renforce encore la visibilité de ses forces de l’ordre.
«La ville de Nice a fait de la sécurité sa priorité», répète à l’envi la mairie tenue par Christian Estrosi (Horizons). Aux Moulins, il y a déjà le «stage de rupture» en internat avec des ados, le couvre-feu interdisant les sorties nocturnes aux moins de 16 ans, les opérations place nette du gouvernement. Et désorma