Des «annonces positives», mais «un combat à poursuivre», faute de pouvoir envisager, à quinze jours du premier tour de la présidentielle, «des modifications législatives» : c’est ainsi que SOS Racisme a accueilli mercredi les résultats de la réunion organisée au ministère du Logement avec les représentants des réseaux d’agences immobilières testées, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), principal syndicat du secteur, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT et le Défenseur des droits. Elle faisait suite à la publication lundi des résultats «inquiétants», dixit SOS Racisme, d’une opération de testing, menée sur 136 agences réparties sur l’ensemble du territoire, qui révélait que près d’une agence sur deux continuait à tolérer les exigences de discrimination formulées par des propriétaires fictifs, trois ans après une première campagne sur le sujet.
«Sujet marginalisé»
Trois pistes ont été avancées, a souligné la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, auprès de Libération. D’abord, constituer un «bureau» chargé de s’assurer de la mise en œuvre des engagements de la charte d’octobre 2020, qui prévoyait le développement de formations mais aussi la mise en place d’un comité de suivi… qui n’a finalement jamais été installé. O