A l’entrée du gymnase Victor «Young» Perez, dans le XIIe arrondissement de Paris, à quelques minutes à pied de la gare de Lyon, valises et sac de courses remplis de vêtements s’entassent. Depuis le 9 mars, le lieu a été mis à disposition par la mairie pour accueillir les réfugiés ukrainiens à leur arrivée en France. Paris est aujourd’hui le premier point de chute dans l’Hexagone des Ukrainiens ayant fui la guerre, devant Nice et Strasbourg. Depuis quelques jours, afin de faire face au «nombre d’arrivées grandissant», les réfugiés ont désormais la possibilité de dormir sur place. Depuis trois nuits, le centre, où s’alignent des lits de camp séparés par des paravents, est rempli à sa capacité maximale de 60 places – qui viennent s’ajouter aux 75 couchages de l’autre gymnase parisien mis à disposition, à proximité de gare de l’Est.
«On avait une trentaine de personnes par nuit au début, mais ça augmente depuis deux