Les étudiants et les familles rochelaises qui ne peuvent accéder à la propriété pourront peut-être, enfin, trouver à se loger dans leur ville. Au terme de trois ans de bataille judiciaire entre la Communauté d’agglomération de La Rochelle et l’Union nationale des propriétaires immobiliers, l’agglomération rochelaise s’est vue valider, vendredi 26 septembre, ses mesures de plus strict encadrement des meublés de tourisme afin de libérer davantage de locations longue durée. Le tribunal administratif de Poitiers a évoqué une régulation d’«intérêt public majeur» en raison de la forte augmentation du nombre de meublés à courte durée dans cette région.
«Il existe actuellement 52 000 logements à La Rochelle, y compris dans le social, pour 80 000 habitants, et on a dépassé les 11 % de meublés de tourisme, soit un peu plus de 6 000 logements, expose Marie Nédellec, adjointe (PS) au maire, notamment en charge de la régulation des meublés touristiques. Il est difficile de savoir combien de logements seront libérés suite à cette décision, mais on peut espérer qu’environ 700 logements retourneront sur le marché locatif de longue durée.»
Trois scénarios pour louer
Les propriétaires rochelais désireux de mettre en location leur bien sur une plateforme touristique pourront désormais le faire de trois manières : s’il s’agit de leur résidence principale, ils devront, comme partout en France, respecter la durée de location de cent vingt jours par an (cette réglementation diverge à Paris,