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Avec ses mesures sur le logement, Attal drague les «Français qui travaillent dur»

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Pour répondre à la crise du secteur, le Premier ministre promet la création de 30 000 logements en trois ans, vante la surélévation des bâtiments sans oublier de faire la promotion des pavillons. Un discours à destination des classes moyennes.

Le Premier ministre Gabriel Attal sur le chantier à Villejuif, dans la banlieue sud de Paris, le 14 février 2024. (Emmanuel Dunand/AFP)
Par
Hugo Forquès
Publié le 14/02/2024 à 15h48

Au petit matin, au pied de la tour du centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), le ballet des ouvriers reprend. Les hommes et femmes passent le portique de sécurité, avant de prendre leurs quartiers sur les chantiers de la ZAC Campus Grand Parc. Ils sont très vite arrêtés. C’est ici que le Premier ministre, Gabriel Attal, accompagné des ministres de la Transition écologique, Christophe Béchu, et du Logement, Guillaume Kasbarian, a décidé de faire de nouvelles annonces en matière de logement ce mercredi 14 février 2024. Le chef du gouvernement veut «mettre les bouchées doubles». Et «passer à la vitesse supérieure» après avoir promis un «choc d’offre», lors de sa déclaration de politique générale, le 30 janvier, pour répondre à l’état d’urgence.

La partie de sa déclaration consacrée au logement n’avait pas convaincu les principaux acteurs du secteur. Alors Gabriel Attal a à cœur d’afficher son volontarisme. Et particulièrement en direction des classes moyennes. Tout au long de son déplacement sur les chantiers de Villejuif, le Premier