Le logement ? Non, les logements. Dans l’Archipel résidentiel (Armand Colin, juillet 2022), les sociologues Yankel Fijalkow et Bruno Maresca proposent en neuf chapitres un état des lieux du champ du logement, depuis ses formes canoniques, l’habitat haussmannien, le logement social et le pavillon, jusqu’à ses plus extrêmes, le taudis à un bout, l’habitat de luxe à l’autre, pour déboucher sur les alternatives, telles la yourte, la tiny house ou la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes où s’expérimentent de nouvelles manières d’habiter, pour l’instant non reconnues par les autorités. Une approche phénoménologique de l’habitat et de l’habiter qui suppose de rompre au préalable avec le «mantra» de la «crise». Car «en s’acharnant à mesurer la pénurie, on néglige l’observation de la diversification des espaces résidentiels et l’évolution des modes d’habiter», jugent les auteurs.
Yankel Fijalkow, décidément le terme «archipel» est à la mode. Qu’entendez-vous par «archipel résidentiel»<