Il est une «épée de Damoclès» au-dessus de la tête des locataires. Le congé pour vente ou pour reprise, qui contraint le locataire à quitter un appartement récupéré par son propriétaire, est parfois décrit par celles et ceux qui le subissent comme une «vraie galère». Mardi 19 mars, à l’initiative du député PS des Pyrénées-Atlantiques Iñaki Echaniz, une nouvelle proposition de loi visant à mettre fin aux congés locatifs abusifs a été déposée, pour «mieux encadrer des pratiques abusives souvent impunies». A Bayonne, où les ministres de l’Economie et du Logement, Bruno Le Maire et Guillaume Kasbarian, sont en visite ce vendredi 22 mars, les militants locaux appellent à manifester «pour exprimer la gravité et l’urgence de la situation du logement au Pays basque». Un propriétaire peut donner congé à un locataire afin de vendre son bien ou le transformer en résidence principale pour lui ou sa famille. Or, pour le député Iñaki Echaniz, le contrôle du bien-fondé de ces congés et leur remise en cause sont «trop rares», explique-t-il à Libération, «tant il est difficile» pour l’ancien locataire de prouver que le propriétaire a bien vendu ou repris le bien. En Ile-de-France, l’accroissement de ce phénomène
Logement
Congés locatifs abusifs : au Pays basque, un combat de plusieurs années pour éviter les «drames humains»
Article réservé aux abonnés
Affiches de l'association ALDA pour dénoncer la crise du logement à Bayonne, en août 2022. (Patxi Beltzaiz/Hans Lucas. AFP)
publié le 22 mars 2024 à 8h02
Dans la même rubrique