Une crise «historique». En 2024, le marché de la construction immobilière semble asphyxié, comprimé entre une hausse des coûts et un effondrement des carnets de commandes. Des contraintes qui pèsent fort sur les finances des grands promoteurs immobiliers. Ils s’engagent les uns après les autres dans des plans sociaux depuis le début de l’année. Dernier en date, Bouygues Immobilier. L’entreprise a annoncé lundi 8 avril lancer un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Comprendre : la suppression de 225 emplois, soit un poste sur cinq en France. Bouygues emboîte le pas au leader français du secteur Nexity, ainsi qu’à Vinci Immobilier, qui ont respectivement annoncé des PSE en février et janvier 2024.
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Dans un communiqué, le promoteur détaille : «L’entreprise doit poursuivre sa nécessaire adaptation au potentiel de son marché, ainsi qu’à son carnet de commandes et portefeuille d’opérations, avec pour objectif prioritaire : préparer l’avenir dans un monde en profonde mutation.» En 2023, Bouygues Immobilier a subi une perte nette de 7 millions d’euros, contre un bénéfice de 18 millions en 2022. Son revenu global, à 1,7 milliard d’euros, était en baisse de 14,5% par rapport à l’exercice précédent.
L’avenir ? «L’organisation resserrée devra permettre d’appréhender avec agilité les développeme