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Pénurie

Crise du logement : une rentrée sous tension pour les étudiants à la recherche d’un toit

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De Rennes à Strasbourg en passant par Paris, où les Jeux olympiques ont compliqué la donne, se loger est devenu un parcours du combattant pour les jeunes. Il manquerait au moins 250 000 logements dédiés en France.
Le centre Jean-Sarrailh du Crous de Paris, le 18 Mars 2024. (Riccardo Milani/Hans Lucas)
publié le 16 septembre 2024 à 19h19

«Malheureusement, j’ai plus de places de parkings à vous proposer que d’appartements étudiants»… En se glissant dans la peau d’un étudiant à Rennes à la recherche d’un logement, le journaliste de Ouest-France Emile Benech s’est heurté à une dure réalité : une à une, les portes se sont fermées devant lui, du côté des cités et résidences universitaires comme du parc privé. Mis à part peut-être celle d’un studio de 18m² à prix d’or, 963 euros par mois tout de même, aussi cher que dans le centre de Paris. Dans la ville bretonne, où les étudiants sont passés de 67 000 en 2020 à près de 73 000 en 2024 sans que l’offre locative n’ait suivi, ils sont nombreux à rester sur le carreau, notamment ceux qui ont reçu des affectations tardives.

Et ils ne sont pas les seuls. Ces derniers jours, à travers la France, la presse s’est régulièrement fait l’écho de situations similaires. A Strasbourg, des étudiants n’ont pas eu d’autres choix que de dormir dans des auberges de jeunesse – c’était soit ça, soit «la rue», a expliqué à une journaliste de l’AFP une jeune étudiante en anthropologie. Pour une quarantaine d’entre eux, un coup de pouce de la Féd