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Logement

Encadrement des loyers : Montpellier attend le retour des baux jours

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Après Paris, Lille ou Villeurbanne, la métropole occitane, où le taux de pauvreté est particulièrement élevé, expérimente le dispositif depuis le 1er juillet. Une mesure applaudie par les associations mais, sans surprise, huée par les représentants des propriétaires.
L’encadrement des loyers est effectif depuis le 1er juillet à Montpellier. (Carine Schmitt/Hans Lucas)
par Sarah Finger, correspondante à Montpellier
publié le 10 août 2022 à 17h59

Louer à Montpellier coûte plus cher qu’à Toulouse, Bordeaux, Marseille ou Strasbourg. Seules les métropoles de Nice et de Paris proposent des toits plus chers. L’encadrement des loyers, effectif depuis le 1er juillet dans la capitale de l’Hérault, reçoit donc la bénédiction des locataires. «Cette mesure répond à une nécessité dans le contexte d’un marché immobilier tendu», estime Simone Bascoul, présidente régionale de l’association nationale des consommateurs et usagers pour la Consommation, le logement et le cadre de vie. «Les montants des loyers sont trop élevés à Montpellier, surtout pour les studios, les T1 ou T2, poursuit-elle. Or, ce sont les logements les plus demandés par les étudiants et les personnes à revenus modestes, très nombreux à Montpellier. L’encadrement des loyers va donner un coup de frein à l’appétit des propriétaires.»

Michaël Delafosse, maire socialiste de Montpellier, en est convaincu. Lors de la présentation de ce dispositif, le 2 juin, il rappelait que sa métropole cumule les facteurs plaidant en faveur d’une telle