Louer à Montpellier coûte plus cher qu’à Toulouse, Bordeaux, Marseille ou Strasbourg. Seules les métropoles de Nice et de Paris proposent des toits plus chers. L’encadrement des loyers, effectif depuis le 1er juillet dans la capitale de l’Hérault, reçoit donc la bénédiction des locataires. «Cette mesure répond à une nécessité dans le contexte d’un marché immobilier tendu», estime Simone Bascoul, présidente régionale de l’association nationale des consommateurs et usagers pour la Consommation, le logement et le cadre de vie. «Les montants des loyers sont trop élevés à Montpellier, surtout pour les studios, les T1 ou T2, poursuit-elle. Or, ce sont les logements les plus demandés par les étudiants et les personnes à revenus modestes, très nombreux à Montpellier. L’encadrement des loyers va donner un coup de frein à l’appétit des propriétaires.»
Michaël Delafosse, maire socialiste de Montpellier, en est convaincu. Lors de la présentation de ce dispositif, le 2 juin, il rappelait que sa métropole cumule les facteurs plaidant en faveur d’une telle