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Billet

Encadrement des loyers : non, rappeler aux locataires leurs droits n’est pas agresser les propriétaires

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Crise du logementdossier
Une affiche de la mairie de Paris fait grincer les dents de certains bailleurs, alors qu’elle ne rappelle que la loi, ce qui paraît d’utilité publique au vu des prix des logements pratiqués dans la capitale.
A Paris, 30 % des logements dépassent les plafonds de loyer, contre 28 % à l’échelle nationale, selon la Fondation Abbé-Pierre. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
publié le 9 décembre 2024 à 18h24

Le message est simple, direct, purement informatif : «Locataires, les loyers sont encadrés à Paris. Vérifiez le vôtre sur paris.fr/encadrementloyers En caractères bleus sur fond orange, il a pour décor les toits de la capitale et la tour Eiffel. Bonne piqûre de rappel, on s’est dit, nous qui relevons de cette espèce essorée qu’est le locataire parisien. Or voilà que le Figaro immobilier nous apprend que des loueurs en sont, eux, tout chafouins, estimant que cette campagne «fait porter la suspicion sur la majorité de propriétaires parisiens qui respectent l’encadrement des loyers, à savoir 77 %, selon l’association CLCV [Consommation, logement et cadre de vie, ndlr], ou 80 % pour la Fondation Abbé-Pierre». La mise en cause virerait même à la cabale : «Les formules “MeToo immobilier” et “Balance ton propriétaire sont lâchées sur les réseaux sociaux.»

L’article intègre un post sur le réseau LinkedIn de Carol Galivel, présidente et fondatrice de la «première agence de relations presse et public spécialisée en immobilier, finance et patrimoine», Galivel & Associés. Se disant «cho