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Immobilier

Flambée des loyers : les capitales européennes logées à la même enseigne

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Face à la hausse des prix de l’immobilier constatée dans plusieurs grandes villes européennes, quatre élus issus de la gauche se réunissent ce vendredi pour réfléchir à des solutions de régulation.
«Berlin se défend» : les habitants de l'avenue Karl-Marx-Allee manifestent contre la gentrification de leur quartier, en 2019. (Wolfgang Kumm/dpa Picture-Alliance via AFP)
publié le 21 mai 2021 à 13h29

Des loyers trop chers pour les ménages et une gentrification galopante. Ce sont les deux problématiques (principales) auxquelles sont confrontés Berlin, Bruxelles, Madrid et Paris. D’où l’idée de travailler ensemble à des solutions et le lancement, ce vendredi à 19 heures, d’un séminaire en ligne sur «le droit à un logement de qualité et abordable». Autour de la table ou des écrans : Katina Schubert, vice-présidente du parti de gauche radicale Die Linke et du gouvernement régional berlinois ; Mauricio Valiente (Gauche unie et Parti communiste espagnol), adjoint à la mairie de Madrid, Françoise De Smedt, cheffe de file du Parti du travail de Belgique au Parlement de Bruxelles et Ian Brossat (porte-parole du PCF), adjoint à la maire de Paris en charge du logement. «On a plus que jamais besoin d’actions à l’échelle européenne, explique Ian Brossat à Libération. Toutes les municipalités en place cherchent à mettre en œuvre des outils pour développer le logement abordable.» Des tentatives de réguler le secteur au niveau local jalonnées de succès et d’échecs. Retour sur la situation dans ces quatre capitales.

A Paris, 11 000 habitants en moins par an

«Paris mène une politique de logement active depuis une vingtaine d’années», défend Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo. Elle vise à réguler les prix et à permettre aux classes moyennes et aux catégories populaires de continuer à se loger dans la capitale.» Pourtant entre 2012 et 2017, contrairement aux autres départements d’