Rendue publique mercredi 24 septembre, l’étude sur l’adaptation du parc social aux risques climatiques, publiée par la Fédération nationale des offices publics de l’habitat (FOPH) et la Banque des territoires, a mis des chiffres précis sur une colère déjà bouillonnante de la part des locataires : près des deux tiers (64 %) du parc actuel de logements sociaux sont exposés au risque de fortes chaleurs. Mais l’avenir pourrait être pire : 78 % des logements sont également vulnérables à au moins un aléa climatique parmi lesquels se trouvent le retrait-gonflement des argiles, les inondations (remontées de nappe, crues, submersions), les feux de forêts, les tempêtes et les vents violents ou encore le recul du trait de côte.
Pour y faire face, la Fédération mise, pour l’instant, sur l’enrichissement et l’amélioration de ses bases de données afin d’intervenir prioritairement sur certaines résidences, et mettre en œuvre dès qu’il lui est possible des travaux de réhabilitation. Laurent Goyard, directeur général de la FOPH, reste néanmoins optimiste sur l’adaptation des bailleurs aux catastrophes annoncées.
79 % du patrimoine de