«Monsieur le maire» est allongé sur le carrelage de l’appartement, sous les combles du dernier étage d’un immeuble du Vieux-Lyon. Il ne fait «que» 27 °C mercredi 24 juillet, bien loin du record caniculaire (41,4 °C) d’août 2023. Pourtant, le chat qui tient son nom de son ancien maître, édile d’un petit village d’Ardèche, a l’air d’apprécier la fraîcheur des carreaux. Salim Poussin, le locataire de 24 ans, nous accueille avec un t-shirt au nom de son association «Locataires ensemble». Il explique avoir retiré presque tous les tapis du sol : «La dernière fois, quand je suis rentré, avec les fenêtres fermées, l’appartement avait l’odeur d’une voiture restée trop longtemps au soleil.»
Salim vient de terminer des études d’archéologie et vit avec sa compagne dans ce trois pièces de 50m2, auxquels s’ajoutent 20m2 de mezzanine, pour 850 euros. En galère pour trouver un appartement, ils ne se sont pas fait prier en août 2023 quand on leur a parlé de cette location. Tant pis si l’étiquette énergétique du logement était G. Elle est passée à F lorsque la propriétaire a changé les chauffages. «L’hiver, c’est pas trop mal», reconnaît Salim, qui a connu d’autres logements pas terribles comme cet appart à Marseille où il pouvait geler. Mais