Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 25 janvier.
Les promoteurs du village olympique ont-ils eu les yeux plus gros que le ventre ? Lancée cet été, la commercialisation des appartements où logeront les athlètes pendant les Jeux connaît des débuts poussifs, loin des promesses d’eldorado de cet «écoquartier fluvial» érigé en vitrine mondiale du BTP français. Icade, filiale de la Caisse des dépôts, n’a réussi à vendre qu’une «dizaine» des 88 appartements qu’elle a mis en vente en juillet, selon un cadre du groupe. Pour Vinci, le bilan est un peu plus flatteur, à en croire son site internet : 78 appartements ont trouvé preneur, mais il en reste encore une petite centaine à écouler.
«Après le Covid, c’était l’euphorie à Saint-Ouen, car les Parisiens voulaient une terrasse. A peine les promoteurs installaient un point de vente qu’en vingt-quatre heures, la moitié des apparts étaient vendus. Pour le village olympique, ils se sont calés sur les prix des programmes les mieux situés, a