Menu
Libération
Deux poids deux mesures

JO de Paris 2024 : face aux cités universitaires insalubres, étudiants et policiers pas logés à la même enseigne

Article réservé aux abonnés
Crise du logementdossier
Dossiers liés
Les puissants syndicats policiers alertent sur l’état d’une résidence étudiante de Paris réquisitionnée pour loger les forces de l’ordre pendant les Jeux olympiques. Des solutions leur auraient vite été proposées, à l’inverse des revendications des syndicats étudiants ignorées depuis des années.
Une capture d'écran de la vidéo publiée par le syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière au sujet de la résidence Crous Poissonniers, à Paris. (Capture d'écran/@Mediavenir)
publié le 16 juillet 2024 à 17h31

Une dizaine de mètres carrés, des cafards et des moisissures. Cochez les trois cases, et vous avez une chambre au Crous (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires). Si la crise du logement étudiant est dénoncée depuis des années par les organisations de jeunesse, les syndicats policiers semblent avoir découvert le problème à leur tour. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter) ce mardi 16 juillet, Alliance s’est offusqué de l’état d’une des résidences étudiantes réquisitionnées afin d’héberger les policiers qui assureront le renfort de la sécurité des Jeux olympiques (JO) : «Après les cafards, place aux souris ! C’est l’arche de Noé au Crous Poissonniers», dans le XVIIIe arrondissement de Paris, martèle le premier syndicat de la police nationale.

Réaction quasi immédiate

Samedi, c’était Unité SGP Police-Force ouvrière, le deuxième syndicat, qui avait alerté sur ce même Crous du nord de la capitale. Vidéo à l’appui, avec un cafard en premier rôle, étaient dén