Petite ville frappée par la désindustrialisation, Saint-Dizier a du mal à attirer les promoteurs. Voilà une quinzaine d’années que la sous-préfecture de la Haute-Marne dispose en plein centre-ville d’une friche de 40 000 m², libérée par la fermeture de deux collèges. Un projet vertueux à l’heure du «Zéro artificialisation nette», sauf que toutes ses tentatives pour trouver des promoteurs prêts à construire des logements sur cette «dent creuse» se sont heurtées à un mur. D’où l’idée d’un partenariat avec Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, pour obliger les promoteurs lorgnant cette commune de banlieue attractive, aux portes de Paris, à construire également des logements à Saint-Dizier. Vendredi, les deux villes ont annoncé avoir signé une convention scellant leur «alliance foncière», avec l’idée de faire des émules.
A l’initiative de cette démarche, Grand Paris Aménagement (GPA). Le principal aménageur public d’Ile-de-France va lancer fin juin une consultation auprès de promoteurs, les obligeant à répondre sur les deux lots en même temps : construire 88 logements dans le quartier Cœur de fort à Aubervilliers, dont GPA est propriéta