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Logement

Malgré la pandémie, le marché immobilier sauve les meubles

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
En dépit d’un coup d’arrêt au printemps 2020, la pandémie a encouragé les départs loin des grandes métropoles, notamment chez les jeunes couples actifs.
A Vigoux dans l'Indre, pancarte indiquant la vente d'une maison. (Ludovic Combe/Libération)
publié le 16 mars 2021 à 10h11

Combien sont les Français à avoir tout plaqué en 2020, quittant la ville pour la campagne ? Difficile de le savoir avec précision à ce stade, faute de statistiques officielles de l’Insee. La Poste a toutefois enregistré près de 1 735 000 changements d’adresses postales en 2020, laissant entrevoir une mobilité importante et une potentielle mise au vert des citadins. Si près d’un million de ventes étaient enregistrées en 2019, le Conseil supérieur du notariat (CSN) comptabilise 990 000 signatures de contrats en 2020 et une hausse de 7 % de l’indice du prix de ventes des maisons. Des données «encourageantes» selon le CSN, qui se réjouit que le secteur de l’immobilier soit resté «vivace» en dépit d’un coup d’arrêt aux transactions immobilières entre mars et mai 2020, en raison de la crise sanitaire.

Les aires périurbaines et rurales privilégiées

Pour Yankel Fijalkow, codirecteur du Centre de recherches sur l’habitat et professeur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture Paris Val-de-Seine, les déplacements temporaires en résidence secondaire engendrés par le confinement ou l’enfermement citadin ont inspiré les Français «enclins à déménager, à prendre leur distance avec les villes». Sur le site De Particulier à Particulier (PAP), 67 % des recherches se sont portées sur des maisons. Parmi elles, la moitié se situe en aires périurbaines ou rurales, soit dix points supplémentaires qu’à