Si on interdit la misère, est-ce qu’elle disparaît ? Lors de sa visite éclair à Mayotte lundi 30 décembre, François Bayrou a insisté, en présentant son plan «Mayotte debout», destiné à reconstruire au plus vite l’île dévastée par le cyclone Chido, sur une mesure phare : l’interdiction pure et simple des bidonvilles, où vivrait près d’un tiers de la population mahoraise. Ce n’est pas tout. Le Premier ministre a promis d’empêcher la reconstruction des cases de tôles, les bangas en shimaoré, qui a pourtant commencé dès le lendemain de la catastrophe. Car pour ces habitants qui ont tout perdu, la priorité est d’avoir un toit sous lequel dormir – dans un témoignage recueilli
Interview
Mayotte : «On ne peut pas faire disparaître les bidonvilles d’un coup de baguette magique, ni d’un coup de matraque»
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Cyclone Chidodossier
Dans les ruines d'une "banga", à Mamoudzou, ce mardi 31 décembre 2024. (julien de Rosa/AFP)
par Camille Paix
publié le 31 décembre 2024 à 18h28
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