Alors que s’est tenue, dans la nuit de jeudi à vendredi, la 5e édition de la Nuit de la solidarité, la ministre du Logement répond à une tribune de l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita) qui critique les «carences» de l’Etat dans la politique d’accueil des sans-abri et migrants.
Depuis le début du quinquennat, l’Etat s’est mobilisé pour héberger les personnes sans abri de manière inconditionnelle : depuis 2017, le nombre de places d’hébergement a augmenté de 50% pour atteindre 200 000 places. Le plan «Logement d’abord», voulu par le président de la République, s’est déployé sur tout le territoire depuis janvier 2018 et a permis à 300 000 personnes qui étaient à la rue ou en centre d’hébergement d’accéder à un vrai logement. Nous savons tous la souffrance de ces hommes et de ces femmes, parfois avec leurs enfants ; nous leur devons cette protection, nous les accueillons sans distinction d’origine ou de situation.
Cette politique est bien de la responsabilité de l’Etat et plus particulièrement du ministère du Logement, dont j’ai la charge. L’Et