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Libération
2022

Pour les candidats à la présidentielle, le grand oral sur le logement social

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A l’initiative de «l’Alliance pour le logement», les candidats à l’Elysée se sont opposés ce mercredi sur la question de l’habitat. Les questions de l’insuffisance de l’offre de logements sociaux et de la précarité énergétique ont dominé les interventions.

«La machine était déjà grippée, mais aujourd’hui, elle est sur le point de dérailler», a lancé Emmanuelle Cosse, la présidente de l’USH, qui représente les organismes HLM. (Marie Rouge/Libération)
Par
Line Chopin
Publié le 09/03/2022 à 20h49

Faire du logement une grande cause nationale du prochain quinquennat : tel était le but de la journée organisée ce mercredi par «l’Alliance pour le logement» au Palais Brongniart, à Paris. C’est la deuxième fois que ce sujet essentiel tentait de se hisser à la une : début février, la Fondation Abbé-Pierre avait déjà fait passer un grand oral aux candidats. Cette fois, on comptait moins de participants – Christiane Taubira a jeté l’éponge, et les candidats d’extrême droite étaient toujours persona non grata – mais plus d’examinateurs. Réuni sous la bannière commune de «l’Alliance pour le logement», le jury comprenait l’Union sociale pour l’habitat (USH), la Fondation Abbé-Pierre, la Fédération française du bâtiment, France urbaine et Intercommunalités de France, soit les principaux acteurs du logement en France. «La machine était déjà grippée, mais aujourd’hui, elle est sur le point de dérailler, a lancé Emmanuelle Cosse, la présidente de l’USH, qui représente les organismes HLM. Tous les candidats et les candidates à la présidentielle doivent mesurer que, s’ils gagnent, ils auront à agir vite pour éviter une explosion sociale.» Le ton était donné.

Les candidats – ou plutôt leurs représentants – se sont succédé au pupitre du Palais Brongniart. Car seule Anne Hidalgo (PS) était présente.