Dans sa déclaration de politique générale, prononcée mardi devant l’Assemblée, Michel Barnier n’a consacré que deux minutes trente à la Nouvelle-Calédonie. Mais elles pèsent lourd : elles ont suffi au Premier ministre pour annoncer le report des élections provinciales «jusque fin 2025» et le renoncement à soumettre le projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral au Congrès. Des orientations qui font écho à la désescalade perceptible sur le territoire depuis une semaine. Persiste un sentiment de gâchis dans toutes les couches de la population, quelles que soient les communautés, alors que les émeutes de mai ont accéléré la récession économique qui touchait déjà l’île de 270 000 habitants.
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Michel Barnier a annoncé qu’Emmanuel Macron réunirait les élus de Nouvelle-Calédonie au mois de novembre et qu’une «mission de concertation et de dialogue» conduite par les présidents de l’Assemblée nationale et