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Interview

Lyes Louffok : «L’arrivée du fascisme à la tête du pays signerait l’anéantissement des droits des enfants»

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Elections législatives 2024dossier
Membre fondateur du comité de vigilance des enfants placé·es, le militant plaide pour que les parlementaires de la nouvelle législature relancent la commission d’enquête dès leur arrivée à l’Assemblée nationale.
Le militant des droits de l'enfance, Lyes Louffok, à Paris, le 19 mars 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 10 juin 2024 à 15h27

La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, a des répercussions en cascade. Parmi elles, la fin brutale de la commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Trois semaines d’auditions balayées dans le fracas de la victoire du Rassemblement national aux élections européennes. Lyes Louffok, membre fondateur du comité de vigilance des enfants placé·es, créé pour peser sur la commission d’enquête, explique à Libération les conséquences de la fin inopinée de cette enquête. Et appelle – tout en entrouvrant pour la première fois la porte à une candidature aux élections législatives – «à un sursaut de la gauche pour l’union».

Que représentait cette commission d’enquête parlementaire pour la protection de l’enfance ?

Ces dernières années, il y a eu beaucoup de drames, beaucoup de morts, au sein du système de protection de l’enfance.