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Journée des droits des femmes

Marche parisienne du 8 mars : la préfecture promet de «sécuriser la manifestation» contre l’incursion annoncée du groupuscule d’extrême droite Némésis

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Les militantes d’extrême droite du groupuscule identitaire ont annoncé leur intention d’intégrer le défilé féministe organisé samedi à Paris à l’occasion de la journée des droits des femmes. Les organisatrices de la marche réclament aux autorités des garanties de sécurité contre cette incursion d’un mouvement «raciste» et en contradiction avec leurs revendications.
Une membre du groupuscule d'extrême droite Némésis lors d'un regroupement en mémoire de Philippine, le 29 septembre à Paris. (Bastien Ohier/Hans Lucas via AFP)
publié le 7 mars 2025 à 16h03

Elles craignent le fait accompli. Les organisatrices de la manifestation féministe parisienne qui se déroulera samedi 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes dénoncent «l’instrumentalisation de [leur] combat par celles et ceux qui véhiculent un discours de haine», alors qu’un groupuscule d’extrême droite, le Collectif Némésis, a rendu publique son intention de se greffer au cortège. L’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo a annoncé sa présence à leurs côtés. «La police nous avait déjà imposé la présence de ces militantes identitaires» le 23 novembre, à l’occasion d’une mobilisation contre les violences faites aux femmes, rappelle Anne Leclerc du collectif Grève féministe. Lors d’une réunion organisée ce vendredi matin, les organisatrices ont demandé à la préfecture des garanties de sécurité face à cette incursion annoncée. Selon nos informations, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’y est engagé.