Va pour l’Aventurier, titre de sa récente autobiographie. On aurait pu écrire «affairiste», terme qu’il assume, ou «lobbyiste», «entremetteur», «faiseur de fric et de coups». Et même «journaliste»... «Il a une qualité fondamentale, témoigne son ami Guillaume Durand. Une véritable et définitive absence de culpabilité.» Marc Francelet, bientôt 75 ans, n’en revient toujours pas de sa propre saga aux côtés des célébrités, dans le cinéma (Belmondo), la musique (Johnny), la littérature (Sagan), la politique (Balkany), la voyoucratie (Gilbert Zemour) ou les médias (Paris Match). Le bonhomme ratisse large, éclectique en diable, répertoire téléphonique à l’avenant. Un personnage à la Audiard, précise encore l’ami Durand qui tient à ajouter «attentif et attachant».
«Marco les bons tuyaux», son surnom dans le milieu, est surtout connu pour désembrouiller les situations les plus complexes. Praticien de haut vol du mélange des genres, pour le meilleur comme pour le pire. Un problème, une solution : appeler Marco, fut-ce en pleine nuit, et il rapplique illico au volant d’un bolide. De l’art de se rendre indispensable. Un homme de main, le cœur dessus mais sans jamais oublier ses intérêts financiers. Marc Francelet aura vécu grand train sans jamais regarder à la dépense : «Johnny appréciait mes activités lucratives, ça le changeait des pique-assiettes.» L’âge venant, il a fini par renoncer aux grosses bagnoles rutilantes, mais son luxueux app