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Menaces terroristes dans les établissements scolaires : les ENT ferment, les profils des suspects s’affinent

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Rectorats et académies commencent ce vendredi 29 mars à appliquer la suspension des environnements numériques de travail demandée par la ministre de l’Education. En parallèle, les enquêtes des autorités confirment les premières pistes sur les auteurs des menaces.
Plus de 300 menaces ont été envoyées ces derniers jours sur les espaces numériques de travail des établissements scolaires, dans 44 départements et 20 académies. (Maxime Bonneau/Agence 1h23)
publié le 29 mars 2024 à 13h03

De quoi espérer stopper les menaces sur les établissements scolaires. La suspension des environnements numériques de travail (ENT), espace qui sert de lien entre enseignants, élèves et parents, annoncée par la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, jeudi 28 mars au soir, a commencé à entrer en application ce vendredi. A l’académie de Paris, par exemple, les parents d’élèves ont reçu un mail au petit matin de la part du rectorat. «Afin de maintenir le bon fonctionnement des écoles et protéger les élèves face à des potentiels messages menaçants», la messagerie sera désormais fermée pour tous les élèves, ainsi qu’entre 23 heures et 7 heures pour le reste des utilisateurs. Une notification sera aussi envoyée aux utilisateurs en cas de connexion sur un autre ordinateur. Enfin, l’accès est restreint «aux connexions depuis le territoire national».

L’ensemble des académies ont envoyé et reçu des messages similaires. Les mesures resteront en vigueur «jusqu’aux vacances de printemps sans doute», avait prévenu Nicole Belloubet jeudi soir. Cette suspension devrait permettre de «réinitialiser les comptes de nos élèves et sécuriser davantage» l’accès à la messagerie des ENT. Objectif : stopper la diffusion de menaces d’