Qui sait ? Peut-être que si les gendarmes n’avaient pas débarqué au lycée pour interroger Laura, les réseaux sociaux (dont on ne peut jamais présager du pouvoir) se seraient concentrés sur autre chose en ce week-end d’élections législatives. Mais vendredi, les militaires y sont étrangement allés et ont fini d’appliquer un vernis officiel à cette histoire.
La veille, la jeune fille avait interpellé Emmanuel Macron en visite dans le Tarn : «Vous mettez à la tête de l’Etat des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ?» Les gendarmes, qui se sont excusés après coup, l’ont interrogée sur des violences sexuelles dont elle raconte avoir été victime, mais l’ont sermonnée du même coup : elle aurait dû envoyer un courrier à l’Elysée, et non alpaguer le Président de cette façon.
Campagne en catimini
Voilà que sa question est devenue le hashtag #LaQuestionDeLaura» repris par des centaines d