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Le billet de Sabrina Champenois

Michel Sardou et sa fixette sur Sandrine Rousseau : non, c’est non, il faut la lâcher maintenant

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Lors de son concert de préretraite samedi 16 mars à Paris la Défense Arena, l’artiste a de nouveau envoyé un message à l’élue écolo. Son comportement vire au harcèlement typique de l’éconduit incapable de digérer.
Michel Sardou, en concert en février 2018 pour sa supposée ultime tournée, intitulée «Dernière Danse». (Thibaud Moritz/ABACA)
publié le 19 mars 2024 à 19h33

Non, Michel, on ne fait pas partie de ceux qui te détestent. On est même allée te voir en concert à Bercy, avec maman, il y a une vingtaine d’années, sans traumatisme. Et beugler les Lacs du Connemara au réveil a fait partie des gimmicks de nos étés bretons, du côté de Morlaix. Mais là, franchement…

Tu semblais pourtant sur de bons rails, ceux d’une retraite on ne peut plus méritée : à 77 ans, dont soixante de carrière, et plus de 100 millions de disques vendus au compteur, sans compter les pièces de théâtre, te voir continuer à squatter la scène, c’était devenu papy fait de la résistance, une performance ultralibérale à mourir sur scène. Partant, le fait que tu annonces, en octobre, ta décision de te ranger des voitures n’a pas surpris, certains pensaient d’ailleurs que c’était déjà fait. Au Parisien qui te demandait si tu n’allais pas avoir «un pincement au cœur, le dernier soir» tu as répondu : «Non, une grande joie. Je vais enfin souffler. […] Quand je sors de scène, après deux heures, je suis cuit. Et après, la route, les hôtels, je n’en peux plus…» En 2018, tu avais déjà tiré ta révérence avec la Dernière Danse, mais là, promis, juré, rideau.

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