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Libération
Trafic de drogue

Mocro Maffia : un membre important du puissant cartel néerlandais arrêté à Paris

L’homme de 35 ans, de nationalité marocaine a été interpellé par le GIGN mardi 8 octobre à Paris. Considéré par les enquêteurs comme un ponte de cette mafia néerlandaise, il était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen pour trafic de stupéfiants, séquestration et actes de torture.
Le GIGN a participé à cette interpellation qui s'est déroulée sans incident, d'après la gendarmerie. (Thomas Samson/AFP)
publié le 9 octobre 2024 à 11h00
(mis à jour le 9 octobre 2024 à 14h18)

Il est considéré par les enquêteurs comme l’un des membres les plus éminents d’une des organisations criminelles les plus dangereuses d’Europe. Un homme de 35 ans, membre important du réseau de trafic de drogue d’origine marocaine «Mocro Maffia» basé aux Pays-Bas, a été arrêté mardi 8 octobre à Paris à la sortie d’un restaurant du XVIIIe arrondissement. L’arrestation, effectuée par le GIGN, s’est déroulée sans incident, à 15 heures, précise la gendarmerie.

Le suspect, de nationalité marocaine et âgé de 35 ans, était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen délivré par les Pays-Bas pour trafic de stupéfiants, séquestration et actes de torture. Le GIGN, unité d’élite de la gendarmerie, agissait en appui des enquêteurs de la section de recherches de Paris, a ajouté la gendarmerie. Le mandat d’arrêt avait été délivré fin août.

Considéré par les enquêteurs comme une des cibles principales au sein du cartel de la Mocro Maffia, dont l’activité principale est le trafic de cocaïne, accompagnée de trafic d’armes et de règlements de comptes sanglants, il était recherché notamment pour trafic de stupéfiants et production de drogues de synthèse.

L’homme est aussi soupçonné d’avoir commis en Espagne des actes de séquestration, torture et barbarie, selon une source proche du dossier. Il va être présenté à un magistrat qui va lui notifier, selon cette même source, son extradition vers les Pays-Bas, en application du mandat d’arrêt européen. Il va être présenté jeudi 10 octobre à un magistrat, qui lui donnera «connaissance du contenu du mandat d’arrêt européen», a indiqué le parquet général de la cour d’appel de Paris.

Le parquet général «appréciera, à ce stade, l’opportunité de saisir un magistrat délégué aux fins de placement sous écrou». Autrement dit, si le suspect doit être placé en détention provisoire ou non. Puis, le suspect sera convoqué devant la chambre de l’instruction, où sera évoquée son extradition aux Pays-Bas.

Mise à jour avec la présentation du suspect à un magistrat.