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Zone d'expression prioritaire

Moi JEune : «J’aime la complicité qui se crée lors d’un rapport consentant»

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Découverte du corps, du consentement, faiblesse ou absence de cours d’éducation à la sexualité, place des réseaux sociaux… Quatre ados nous racontent leurs premières histoires d’amour ou leur asexualité.
(James Albon/Libération)
publié le 11 décembre 2023 à 19h48

En publiant ces témoignages, Libération poursuit son aventure éditoriale avec la Zone d’expression prioritaire, média participatif qui donne à entendre la parole des jeunes dans toute leur diversité et sur tous les sujets qui les concernent. Ces récits, à découvrir aussi sur Zep. media, dressent un panorama inédit des jeunes en France. Retrouvez les précédentes publications.

«J’ai eu de fausses certitudes»

Warren, 17 ans, lycéen, Corse

«Je n’ai eu aucun cours sur la sexualité, ni au collège ni au lycée. J’aurais bien aimé en avoir, car c’est à cet âge-là qu’on se cherche. Ça m’aurait aidé lors de mes premières relations sexuelles, pour me connaître moi et mon corps. Mais aussi pour comprendre et connaître le corps de ma ou mes partenaires.

«En cinquième, on a tous commencé dans mon entourage à se questionner sur la sexualité, sur comment se passe une relation avec une femme ou un homme. Je posais des questions comme : «Comment donner du plaisir ?» Souvent, je n’avais pas de réponse concrète, ou alors : «Bah la pénétration.» Quand je vois maintenant tout ce qu’on peut faire… ça ne s’arrête pas à ça.

«J’ai essayé de trouver des infos concrètes. Pour moi, et pour apprendre aux autres. Je n’ai pas trouvé grand-chose pour m’informer. Le porno pendant un temps, mais ce n’est pas la meilleure solution, je vous l’assure ! A cause de ces sites, j’ai eu de fau