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Libération
Reportage

«Moi, si je fais la même chose qu’elle, il m’arrivera quoi  ?» De Lille à Marseille, les Français face à la condamnation de Marine Le Pen

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Justice pour les uns, complot pour les autres, la peine dont a écopé la leader d’extrême droite continue de diviser. «Libé» est allé à la rencontre de Français de tous bords politiques pour recueillir leurs impressions.
Olivier, 53 ans, rencontré à Lille jeudi 3 avril. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
par Coppélia Piccolo, Envoyée spéciale à Nangis (Seine-et-Marne), Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille et Clémence de Blasi, correspondance à Lille
publié le 5 avril 2025 à 7h51

Quelques jours après la condamnation de Marine Le Pen, la France reste polarisée. Ces quatre années de prison, dont deux ferme (aménagées sous bracelet électronique), 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité effectifs immédiatement ne sont que justice pour les uns, magouille politique des juges pour les autres, qui espéraient voir la députée du Pas-de-Calais élue présidente en 2027. Alors que le Rassemblement national organise un meeting de soutien à sa championne à Paris dimanche, pendant que La France insoumise et Les Ecologistes organiseront une contre-manif, Libération est allé à la rencontre de Français de tous bords politiques, en Seine-et-Marne, à Lille et Marseille, pour prendre le pouls du pays.

En Seine-et-Marne, «comme par hasard, ça tombe sur la favorite pour 2027»

Au détour d’une rue pavée de Nangis (Seine-et-Marne), une télé perchée dans le recoin d’un commerce évoque