Le passage à la nouvelle année est une institution à travers le monde. Mais cette fois encore, la Saint-Sylvestre est plombée par l’épidémie de coronavirus. Si la soirée ne sera pas soumise à un couvre-feu ni à une jauge comme l’année dernière, la prudence reste de mise pour la majorité de ceux qui maintiennent leurs festivités.
Pierre va célébrer le 31 avec ses amis d’enfance, comme chaque année, dans un petit village près de Caen (Calvados). «Tout le monde est en mode «on va courir le risque» parce que c’est plus important de se capter», explique ce Caennais de 23 ans, étudiant à Lille. C’est une tradition pour le groupe d’une dizaine d’amis de se retrouver chez l’un d’entre eux. «On va se faire une bouffe, puis on mettra de la musique et on fera la fête ! On a acheté des feux d’artifice et des pétards, et on compte bien en profiter, raconte le jeune homme. C’est le seul moment de l’année où on peut se retrouver, pas question d’annuler.» Epidémie oblige, l’hôte a demandé aux personnes non vaccinées ou cas contacts de venir avec un test négatif. Pierre fera un test après la fête.
A lire aussi
Mais au-delà du Covid-19, présent depuis bientôt deux ans, c’est le record de contaminations atteint en France qui vient troubler cette semaine d’entre-deux-fêtes – plus de 200 000 nouveaux cas détectés dans la journée de mercredi. Le Premier ministre, Jean Castex, en appelle donc au «bon sens» pour ce 31 décembre. Alors Pierre et ses amis ne sont pas les seuls à miser