Menu
Libération
Dans le rétro

Nouvelle-Calédonie : de 1853 à 2025, un long processus politique jusqu’à l’accord de Bougival

Article réservé aux abonnés
Après le tourbillon de violences en 2024 qui a fait écho à celles des années 1980, indépendantistes et loyalistes semblent s’être accordés sur un début de compromis ce samedi. «Libération» revient sur l’histoire de ce territoire du Pacifique, depuis sa colonisation par la France jusqu’aux derniers scrutins d’autodétermination.
L'exécutif français à l'Elysée, le 2 juillet 2025. (Ludovic Marin /AFP)
publié le 12 juillet 2025 à 12h33

Un peu plus d’un an après les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, un accord qualifié «d’historique» par ses signataires, indépendantistes comme loyalistes, a été annoncé ce samedi 12 juillet au sujet de l’avenir institutionnel de l’archipel du Pacifique.

S’il reste encore plusieurs étapes à franchir avant que ce texte apaise pour de bon les tensions, ce qui est déjà appelé «l’accord de Bougival» - du nom de la ville de région parisienne où étaient réunis les négociateurs depuis dix jours - s’inscrit dans un difficile processus lancé en 1988.

De la colonisation par la France aux référendums sur l’indépendance, Libération revient sur les dates clés de la Nouvelle-Calédonie.

1853 : colonisation française de la Nouvelle-Calédonie

Le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellement possession de l’archipel situé dans le Pacifique Sud le 24 septembre 1853, afin «d’assurer à la France» dans cette zone «la position que réclament les intérêts de la marine militaire et commerciale». L’autre objectif est d’y établir un