Menu
Libération
Vu de Nouméa

«Bougival, c’est derrière nous» : en Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes du FLNKS actent le rejet de l’accord sur l’avenir de l’archipel

Article réservé aux abonnés
Le principal mouvement indépendantiste a confirmé ce mercredi 13 août son opposition à l’accord signé le 12 juillet avec l’Etat et les non-indépendantistes. Alors que Manuel Valls a annoncé son retour dans l’archipel le 18 août, le FLNKS se dit «ouvert au dialogue», mais uniquement sur les modalités d’accession à la souveraineté.
Ce mercredi 13 août, le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) a fait part de sa décision de ne pas signer le texte de loi déjà approuvé par l'Etat et les non-indépendantistes, lors d'une conférence de presse à Nouméa. (Delphine Mayeur/Hans Lucas.AFP)
par Baptiste Gouret, Correspondant à Nouméa
publié aujourd'hui à 8h42

La parenthèse Bougival «est désormais fermée». Ce mercredi 13 août, les responsables du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, ont officiellement tourné la page de l’accord, signé il y a un mois avec l’Etat et les non-indépendantistes. Lors d’une conférence de presse, ils ont confirmé le «rejet total et sans ambiguïté» d’un compromis qualifié d’«historique», début juillet, par Emmanuel Macron. Cette décision intervient quelques jours après un congrès extraordinaire organisé samedi 9 août, en présence de «l’ensemble des forces vives» du mouvement. Les débats «intenses et riches», selon Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne, principal parti du FLNKS, ont donné lieu à l’adoption «à l’unanimité» d’une motion de politique générale actant le rejet définitif d’un texte jugé «incompatible avec le droit à l’autodétermination, contraire à l’accord de Nouméa et porteur d’une logique de recolonisation».

Rien de surprenant. Ces dernières semaines, toutes les composantes du mouvemen