La parenthèse Bougival «est désormais fermée». Ce mercredi 13 août, les responsables du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, ont officiellement tourné la page de l’accord, signé il y a un mois avec l’Etat et les non-indépendantistes. Lors d’une conférence de presse, ils ont confirmé le «rejet total et sans ambiguïté» d’un compromis qualifié d’«historique», début juillet, par Emmanuel Macron. Cette décision intervient quelques jours après un congrès extraordinaire organisé samedi 9 août, en présence de «l’ensemble des forces vives» du mouvement. Les débats «intenses et riches», selon Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne, principal parti du FLNKS, ont donné lieu à l’adoption «à l’unanimité» d’une motion de politique générale actant le rejet définitif d’un texte jugé «incompatible avec le droit à l’autodétermination, contraire à l’accord de Nouméa et porteur d’une logique de recolonisation».
Rien de surprenant. Ces dernières semaines, toutes les composantes du mouvemen