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Interview

Olivier Falorni : «Le vote qui crée l’aide au droit à mourir est une étape clé, mais n’est pas encore historique»

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Rapporteur de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, le député de Charente-Maritime se veut confiant, mais reste prudent.
Des soins palliatifs à domicile chez un patient toulousain, le 10 avril 2025. (Ulrich Lebeuf/MYOP pour Libération)
publié le 18 mai 2025 à 18h37

Soixante-quinze voix pour, quarante et une contre : samedi 17 mai à l’Assemblée nationale, les députés ont approuvé la création d’un droit à l’aide mourir en France. Une majorité nette, frappante, compte tenu du caractère ultrasensible du débat hexagonal sur la fin de vie. Le rapporteur de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir, le député de Charente-Maritime (Les Démocrates), Olivier Falorni, salue une avancée et des débats à la hauteur de l’enjeu.

Faut-il considérer le vote de samedi à l’Assemblée nationale comme important, voire historique ?

Ce moment est extrêmement important, même s’il ne s’agit pas du vote définitif de la loi qui, lui, interviendra le 27 mai. C’est alors que cela sera historique : quand le texte final sera adopté. Le vote de samedi est une étape clé, charnière, car cet article 2 est fondamental. Il crée, dans la loi, le droit à l’aide à mourir, une nouvelle liberté. Je tiens à souligner que ce vote s’est dér