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Après les JO 2024, le retour à la réalité des bénévoles entre nostalgie et introspection : «On a besoin de revivre ces moments»

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JO Paris 2024dossier
Un mois et demi après la fin des Jeux, six bénévoles de Paris 2024 témoignent de leur retour à la réalité, marqué par la nostalgie d’un moment «hors du temps». Plusieurs d’entre eux envisagent déjà de renouer avec le volontariat lors de futurs événements sportifs.
Défilé de présentation des tenues des bénévoles des JO à l'Arena de La Défense, le 23 mars 2024. (Denis Allard/Libération)
par Romane Lafosse-Martin
publié le 23 octobre 2024 à 7h48

Elle a vécu ce moment comme «une période hors du temps», «une parenthèse» dans sa vie. Dominique, 51 ans, a fait partie des 45 000 volontaires des Jeux 2024. Avec sa fille de 23 ans, la bénévole a passé deux semaines au Club France. «Je travaillais de 19 heures à 2 heures, et la journée, j’assistais à des épreuves. Je n’étais plus connectée au monde extérieur», rembobine la chargée d’étude en marketing, encore marquée par l’ambiance des JO, un moment «de cohésion, de communion nationale». Pour la Dijonnaise, la reprise du travail «a été moralement difficile». Un mois et demi après la fin des paralympiques, les médailles sont rangées et les podiums démontés. Après l’immersion intense des Jeux, la vie reprend. Un retour à la réalité pas forcément simple pour les bénévoles, entre nostalgie et introspection.

Martin, agent administratif de 30 ans, a posé tous ses congés annuels pour participer à l’événement. Ses missions sur les épreuves de handball, d’haltérophilie, de tennis de table et de tir à l’arc lui ont fait découvri