Elle a vécu ce moment comme «une période hors du temps», «une parenthèse» dans sa vie. Dominique, 51 ans, a fait partie des 45 000 volontaires des Jeux 2024. Avec sa fille de 23 ans, la bénévole a passé deux semaines au Club France. «Je travaillais de 19 heures à 2 heures, et la journée, j’assistais à des épreuves. Je n’étais plus connectée au monde extérieur», rembobine la chargée d’étude en marketing, encore marquée par l’ambiance des JO, un moment «de cohésion, de communion nationale». Pour la Dijonnaise, la reprise du travail «a été moralement difficile». Un mois et demi après la fin des paralympiques, les médailles sont rangées et les podiums démontés. Après l’immersion intense des Jeux, la vie reprend. Un retour à la réalité pas forcément simple pour les bénévoles, entre nostalgie et introspection.
Martin, agent administratif de 30 ans, a posé tous ses congés annuels pour participer à l’événement. Ses missions sur les épreuves de handball, d’haltérophilie, de tennis de table et de tir à l’arc lui ont fait découvri