A-t-on trouvé la plus grande fan de Clovis Cornillac ? Peut-être bien : durant la projection du film Un p’tit truc en plus, à chaque apparition du comédien – affublé pour l’occasion d’un tattoo larme de gangster du meilleur effet –, Laura Hayoun éclate de rire. «Je l’adore !» glisse-t-elle à plusieurs reprises durant la séance, commentant en continu les images défilant devant ses yeux (mention spéciale pour le «Racistes !» lancé après une scène de validisme ordinaire). Mardi 21 mai, Libé a accompagné dans un cinéma parisien Laura Hayoun et Julia Cluzel, sa meilleure amie depuis neuf ans, pour regarder la comédie aux déjà plus de 3 millions d’entrées, et dont l’équipe montera les marches du Festival de Cannes ce mercredi.
Le film feel good d’Artus raconte l’histoire de deux bandits de pacotille qui, pour échapper à la police, infiltrent une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Les deux jeunes femmes avaient «hâte» de le découvrir. Le sujet les touche intimement : la comédie, sortie en salles le 1er mai, met en scène onze acteurs handicapés. Et, au même titre que Laura et Julia, plusieurs d’entre eux sont porteurs de trisomie 21.
«C’est la première fois que je vois ça au cinéma»
1 h 39 et des brouettes plus tard, les voilà assises en terrasse du bistrot chic attenant au cinéma, parées à débriefer. Leur regard est important : comme le note une enquête