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«On nous appelle plus “bougnoules”, on nous appelle “banlieusards”» : ils racontent leurs vies en banlieue entre 1983 et 2023

Il y a quarante ans s’élançait la Marche pour l’égalité et contre le racisme. A cette occasion, «Libé» a réuni Djamel Atallah, marcheur historique, et Bilel Dahoui, 33 ans, né à Vaulx-en-Velin, pour échanger sur le racisme et les violences policières qui font leur quotidien.
publié le 15 octobre 2023 à 12h00

Si la vidéo ci-dessus ne s’affiche pas, cliquez ici pour la lancer.

15 octobre 1983. Un petit groupe de jeunes part d’un quartier de Marseille. Pendant 49 jours, ils traversent la France derrière une banderole qui résume leur message : «Marche pour l’égalité et contre le racisme». Au fil des kilomètres, le cortège s’agrandit et le 3 décembre, ils arrivent à Paris, accueillis par un défilé de près de 100 000 personnes.

Derrière cette mobilisation antiraciste et non-violente historique, il y a le tristement célèbre quartier des Minguettes à Lyon, théâtre de nombreuses tensions entre police et habitants. C’est là-bas que l’idée est née.

Dans cette vidéo, Libération a réuni Djamel Atallah, un des marcheurs historiques et Bilel Dahoui, 33 ans et né à Vaulx-en-Velin, une banlieue de Lyon. A deux, ils racontent le racisme et les violences policières qui font leur quotidien de «banlieusards» de 1983 à 2023.