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Libération
Entrée en Seine

Ouverture des JO de Paris 2024 : journée de stress, cérémonie de strass

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Après un vendredi marqué par une météo menaçante et un trafic ferroviaire sens dessus dessous à la suite d’actes de sabotage, la soirée d’ouverture des JO a allié cartes postales parisiennes, apparitions de stars et mélange des genres.
Des athlètes lors de la cérémonie d'ouverture ce vendredi soir, à Paris. (Edgar Su/REUTERS)
publié le 26 juillet 2024 à 22h40

Il est 19h39 quand l’embarcation de la délégation grecque, la première à s’élancer comme le veut la tradition depuis 1896, entame son périple sur la Seine depuis le pont d’Austerlitz où on peut lire la devise olympique, «Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble», et celle de Paris, «Fluctuat nec mergitur». Le coup d’envoi d’une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, imaginée et rêvée comme historique. Où une invitée surprise s’est néanmoins invitée : la pluie. Qu’importe la drache qui tombe de plus en plus drue, forçant les athlètes à se recouvrir de ponchos transparents, le puzzle s’assemble. Le spectacle concocté par Thomas Jolly, baptisé Ça ira, s’enchaîne, après deux années de répétition intensives et dans le plus grand secret. Au fur et à mesure de la soirée, pas moins de 85 bateaux, 205 délégations, et 6 800 athlètes devaient y prendre part. Dernier à s’élancer, le navire français, ou plutôt le Paquebot, du nom de l’immense bâtiment qui transporte les 370 athlètes de la délégation tricolore, était mené par les deux porte-drapeaux, le nageur Florent Manaudou et la discobole Mélina Robert-Michon.

Dix minutes à peine après le départ du navire grec, et la première star pointe le bout de ses plumes. Soudain, le