C’est du vécu : «Et toi, tu fais quoi pour le pont ?» Euh, rien. Je préfère ne pas. «Ah bon ??!! Mais c’est pas un pont, c’est un viaduc !!?? Et celui de la Pentecôte ?» Pareil. J’ai hésité mais finalement, non. «Ah ouais… Et ça va ?» Très bien, merci. Juste pas envie. «Bon, bon…» L’interlocuteur a l’air gêné, comme on l’est face quelqu’un qui annonce un gros souci.
Rester à quai de l’entrain
Est-ce que tu as raté ta vie si tu ne pars pas pour les ponts de mai 2024 ? L’hypothèse se répand depuis plusieurs semaines. Pour un peu, on se croirait presqu’en juin, quand tout le monde échange sur les «grandes vacances» d’été et qu’il faut épater la galerie avec des destinations exotiques, ou cools, ou décalées. Ne rien faire équivaut à rester à quai de l’entrain général, avec jugement collatéral, et il est dans tous les cas négatif.
Première option : les losers, ceux qui n’ont pas vu le viaduc. Faute d’avoir anticipé la ribambelle de jours fériés, ils n’ont pas posé les jours qui permettent de faire la soudure, contrairement aux collègues «organisés», eux, qui ont planifié l’affaire dès janvier. Résultat, bienvenue au club des couillons qui restent de service ! Ou alors, les losers ont réussi à poser in extremis les jours de